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TALES OF ORDINARY SADNESS
17 février 2007

Don't worry i'll catch you.

Il y a toujours des inconnus qui m'abordent, l'air de rien. Je leur souris, et puis m'enfuis. Je me suis assise, comme chaque matin - j'aime les transports en commun - et j'ai regardé par la fenêtre. J'ai un léger sourire tatoué sur mes lèvres, un peu forcé. Et je m'envole {...} juste de prendre un peu de bon temps. Elle m'a dit que j'étais une muse, tu sais, et c'est une des plus belles choses qu'on m'ait jamais dite, peut-être même la plus belle. J'aimerais te peindre et dépeindre le quotidien grisonnant, les escaliers montés et remontés, {...} surtout, te montrer le métropolitain et tous les petits recoins de cette ville qui m'est encore inconnue. J'ai sillonné ces rues tant de fois, et j'ai appris tant de choses. Je ne vois plus, je suis aveugle ; je ressens, c'est totalement différent. {...} Que tu vois un peu autrement, que tu vives différemment. J'aimerais te faire découvrir certains plaisirs, que tu ne t'endormes plus avec la peur de l'indifférence, que tu saches à quel point je t'aime, que tu supprimes le mot abandon de ton vocabulaire. J'voudrais que tu voies demain sous un nouveau jour.{...} et croquer les inconnus à pleines mains, capturer les instants, les lumières, les mélodies, le vent {...} J'voudrais te montrer ce que c'est, la vue d'ici est magnifique, surtout lorsqu'il fait encore nuit, je m'appuyais contre la rembarde métallique et froide, j'aime regarder passer les trains encore maintenant. Y'a des milliers de gens ici, des adieux et des retrouvailles, c'est c'que j'aime dans cet endroit. T'as pas idée de tout ce qui peut me passer par la tête.{...} et j'espère qu'ils ressentiront tous, ce sentiment sans nom, jusqu'au plus profond de leur corps. Le message. T'emmener danser.

Pour moi, rien n'a changé. Tout est différent.

J'suis dans le métro, et j'allume la radio. Coup d'coeur et coup d'chance, tombée sur la chanson qui fait que. Un peu comme s'envoler, être bien au dessus des passagers. Oublier tous ces gens, fermer les yeux et rêver à de nouveaux sentiments. J'suis un peu lassée, des disputes et des questions, si seulement. J'me dis que j'demande sans doute trop. Mais j'continue d'y penser et de le souhaiter, de toutes mes forces. Parce qu'un jour qui sait ? J'garde l'espoir en bandoulière, prête à m'évader. Ne t'inquiète pas, je ne te ferais pas de mal, ou alors juste un peu. J'aime pas quand tu m'dis que tu voudrais t'endormir avec moi. J'sais pas. T'as la bague au doigt, comment t'oses me dire ça ? J'sais pas. J'suis une grande inconsciente qui ne connaît que trop bien les conséquences. A s'asseoir sur les marches et à cloper, pour ne plus t'entendre murmurer. Interdictions, je m'enflamme un peu, dès que j'pense à toi. Pourtant, on ne s'est jamais rencontrés, ou seulement croisés, je n'ai pas la réponse à cette question. Je t'entends chanter, j'écoute chacun de tes soupirs; je te connais sur le bout des doigts, je te regarde dessiner, je te vois sourire. J'ai fouillé tous les recoins,  tous mes secrets, j'ai fait une croix sur les autres, j'ai cherché au fond de mes tiroirs, à ta recherche. J'ai beau ouvrir mes carnets, j'ai beau crayonner tes envies, tu es un éternel absent. Je me suis retourné la tête, on sait jamais, y'a peut-être quelques bouts de toi au fond; je me suis enfermée à clef, pour être sûre de ne pas m'échapper. Comme si t'étais un peu partout, au coin de la rue comme sur les quais d'la gare. J'ai peur de tout ça. Et si un jour, tu partais ? Je crois que je ne saurais plus quoi faire. Peut-être qu'un soir, mon téléphone sonnera. Tu vis à même ma peau, sous mes regrets. Au bout de la nuit, j'aimerais qu'on se revoie. Mais où t'es tu caché ? Il est tard, ce soir. Je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens, dans chacun de mes mots, et pourtant c'est ce que je voudrais. Que tu comprennes, que tu reviennes. J'attends son départ et j'appréhende son arrivée. Je ne peux pas m'empêcher, mais à quoi bon tomber en amour. Je suis prête. Mon comportement me désole.Ce n'est qu'un peu trop réel, tout ça. Et j'suis douée pour tout recréer, pourquoi s'en priver? Nul besoin de parler. Tu m'accompagnes un peu partout. Il me suffit d'un souvenir, un simple coup de baguette magique, et tu vis. C'est si con et pourtant si vrai, mais, les yeux dans le vague, je sursaute, croyant t'apercevoir au bout du train. Nous sommes deux inconnus et tout nous rassemble. Une simple pensée et tu atteris à mes côtés, tu marches avec moi dans Paris, tu t'endors au fond de mon lit.

Le pire dans tout ça, c'est que tu ne le sais même pas (encore)

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